Extraitde Les misérables de Victor Hugo. A force d'aller en avant, il parvint au point où le brouillard de la fusillade devenait transparent. Si bien que les tirailleurs de la ligne rangés et à l'affût derrière leur levée de pavés, et les tirailleurs de la banlieue massés à l'angle de la rue, se montrèrent soudainement quelque chose
VICTOR HUGO ON VIT, ON PARLE WE LIVE, WE TALK On vit, on parle, on a le ciel et les nuages We live, we talk, we have the sky and the clouds Sur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ; On the head; we enjoy the books of the old wise men On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement We read Virgil and Dante; we go joyfully En voiture publique à quelque endroit charmant, By public car to some charming place En riant aux éclats de l’auberge et du gîte ; Laughing out loud in the hostel and the shelter; Le regard d’une femme en passant vous agite ; The look of a woman passing by shakes you up On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois ! We love, we are loved, happiness that Kings lack! On écoute le chant des oiseaux dans les bois We listen to the birds chirping in the woods Le matin, on s’éveille, et toute une famille In the morning, we wake up, and a whole family Vous embrasse, une mère, une soeur, une fille ! Kisses you, a mother, a sister, a daughter! On déjeune en lisant son journal. Tout le jour We have breakfast while reading the newspaper. The whole day On mêle à sa pensée espoir, travail, amour; We mix out thoughts with hope, work, love; La vie arrive avec ses passions troublées; Life arrives with its toubled passions On jette sa parole aux sombres assemblées; We throw our word to the dark assemblies Devant le but qu’on veut et le sort qui vous prend, In front of the goal that we want, and the destiny that takes you, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; We feel weak and strong, we are smal and big On est flot dans la foule, âme dans la tempête; We’re a flood in the crowd, soul in the tempest Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fête ; Everything comes and goes by; we are on mourning, we’re celebrating; On arrive, on recule, on lutte avec effort… — We arrive, we move back, we struggle with efforts Puis, le vaste et profond silence de la mort ! Then, the vast and deep silence of death!

parVictor Hugo 22 avril 2017, 9 h 09 min 12 Views 0 AVIS, CRITIQUES ET ANALYSES. Le ciel d’étain au ciel de cuivre Succède. La nuit fait un pas. Les choses de l’ombre vont vivre. Les arbres se parlent tout bas. Le vent, soufflant des empyrées, Fait frissonner dans l’onde, où luit Le drap d’or des claires soirées, Les sombres moires de la nuit. Puis la nuit fait

Pauca meæ est le livre IV du recueil de poèmes Les Contemplations[1],[2], écrit par Victor Hugo, publié en 1856. Pauca meæ signifie Quelques vers pour ma fille » ou Le peu de ce qu'il reste de ma fille », c'est un livre entièrement dédié à la mort tragique de Léopoldine. Ce livre est surtout connu pour contenir le poème le plus célèbre de la poésie française Demain dès l'aube. Pure innocence ! Vertu sainte ! ; 15 février 1843 - 4 septembre 1843 ; Trois ans après ; Oh ! je fus comme fou... ; Elle avait pris ce pli... ; Quand nous habitions tous ensemble ; Elle était pâle, et pourtant rose ; À qui donc sommes-nous ?... ; Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! ; Pendant que le marin... ; On vit, on parle... ; À quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt ; Veni, vidi, vixi ; Demain, dès l'aube... ; À Villequier ; Mors ; Charles Vacquerie. Analyse du titre Le titre de cette section est écrit en latin. Il fait référence à Virgile, dans ses Bucoliques, qui commence sa dixième et dernière églogue par "Pauca meo Gallo [...] carmina sunt dicenda", ce qui signifie "Que mon cher Gallus ait de moi peu de vers". Le poète latin s'adresse à la nymphe Aréthuse et lui demande son soutien pour chanter les amours de Gallus. L'extrait cité est donc la demande directe faite à cette nymphe. Il faut comprendre l'expression "peu de vers" comme étant une part d'humilité de la part du poète, demandant au moins ce petit honneur pour Gallus, son ami poète. Cette dixième églogue est, en réalité, un véritable hommage à cet ami poète qui, lui, saurait reconnaitre le talent de Virgile. On peut ainsi dire que Virgile fait son propre éloge à cet instant.[3] Victor Hugo choisit donc [Vous êtes dans la tête d'Hugo ??? Pourquoi ne pas traduire, simplement, par "Un petit peu pour/à la mienne" au lieu de se référer à Virgile. De quelles sources tirez-vous les "sous-entendus" ? ] de réduire l'expression à "Pauca meæ", dans laquelle il faut sous-entendre "carmina" vers et "filiae" fille. On peut donc traduire ce titre ainsi "Peu de vers pour ma chère fille". Composition Pauca meæ est composé de dix-sept poèmes. Il est à noter que certaines éditions comptent au nombre de dix-huit les poèmes de cette section, dissociant "15 février 1843" et "4 septembre 1843", ce dernier poème étant composé d'une ligne de pointillés qui représente l'impossibilité du poète, face à sa douleur, à écrire ce jour, date même du décès de sa fille Léopoldine [4]. Dans le dernier poème, Victor Hugo rend hommage au dévouement de son gendre, Charles Vacquerie, qui, ne parvenant pas à sauver sa femme de la noyade, décide de mourir avec elle[5]. Poème I Pure innocence ! Vertu sainte ! » Poème II 15 février 1843 - 4 septembre 1843 » Poème III Trois ans après » Poème IV Oh ! je fus comme fou... » Poème V Elle avait pris ce pli... » Poème VI Quand nous habitions tous ensemble... » Poème VII Elle était pâle, et pourtant rose » Poème VIII À qui donc sommes-nous ?... » Poème IX Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! » Poème X Pendant que le marin... » Poème XI On vit, on parle... » Poème XII À quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt » Poème XIII Veni, vidi, vixi » Poème XIV Demain, dès l'aube... » Poème XV À Villequier » Poème XVI Mors » Poème XVII Charles Vacquerie » Pauca meae est une construction nouvelle qui commence par l’évocation de souvenirs delicieux de l’enfance de Léopoldine, se poursuit par l’abattement devant la mort et se termine par une consolation religieuse avec les figures positives qui achèvent les derniers poèmes de la partie Mors Tout était à ses pieds deuil, épouvante et nuit. / Derrière elle, le front baigné de douces flammes, / Un ange souriant portait la gerbe d’âmes » et Charles Vacquerie Dans l’éternel baiser de deux âmes que Dieu / Tout à coup change en deux étoiles ! ». Thèmes prédominants Le deuil Le rôle du poète et de la poésie L'éloge par la glorification L'amour paternel La mort la folie La nostalgie la fatalité Notes et références ↑ ↑ ↑ Echos et résonances au début de la dixième bucolique », sur 1974 consulté le 7 mai 2019 ↑ Victor Hugo, Pauca meæ, Paris, Hatier, coll. Classiques & cie lycée », 2016 ISBN 978-2-218-99749-5, page 8 ↑ Les Contemplations/Charles Vacquerie - Wikisource », sur consulté le 25 novembre 2020 Voir aussi Romantisme, mouvement littéraire auquel appartient Victor Hugo. Victor Hugo, œuvre et vie de l'auteur. "Secrets d'histoire Victor Hugo, la face cachée du grand homme", une émission présentée par Stéphane Bern, accessible en intégralité sur YouTube. Liens externes Pauca meæ aux éditions Flammarion Dernière mise à jour du contenu le 25/07/2022. Onvit, on parle, on a le ciel et les nuages. Sur la tête; on se plaît aux livres des vieux sages; On lit Virgile et Dante; on va joyeusement. En voiture publique à quelque endroit charmant, En riant aux éclats de l'auberge et du gîte; Le regard d'une femme en passant vous agite; On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois! XI On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement En voiture publique à quelque endroit charmant, En riant aux éclats de l’auberge et du gîte ; Le regard d’une femme en passant vous agite ; On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois ! On écoute le chant des oiseaux dans les bois ; Le matin, on s’éveille, et toute une famille Vous embrasse, une mère, une sœur, une fille ! On déjeune en lisant son journal ; tout le jour On mêle à sa pensée espoir, travail, amour ; La vie arrive avec ses passions troublées ; On jette sa parole aux sombres assemblées ; Devant le but qu’on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; On est flot dans la foule, âme dans la tempête ; Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fête ; On arrive, on recule, on lutte avec effort… — Puis, le vaste et profond silence de la mort ! 11 juillet 1846, en revenant du cimetière.

VictorHugo, "Crépuscule" Commentaire type bac. Télécharger en PDF. Métropole, 2014, voie S. Faire le commentaire du texte suivant. Victor Hugo, "Crépuscule", Les Contemplations, II. 1856. Crépuscule. L'étang mystérieux, suaire 1 aux blanches moires 2, Frissonne ; au fond du bois la clairière apparaît ;

Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français, considéré comme l’un des plus importants écrivains romantiques de langue française. Fils d’un général d’Empire souvent absent, Victor Hugo est élevé surtout par sa mère. Alors qu’il est encore élève au lycée Louis le Grand, il se fait connaître en publiant son premier recueil de poèmes, Odes’ et obtient, pour celui-ci, une pension de Louis XVIII. Chef d’un groupe de jeunes écrivains, il publie en 1827 sa première pièce de théâtre en vers, Cromwell’, puis Orientales’ et Hernani’. Il s’impose comme le porte-parole du romantisme aux côtés de Gérard de Nerval et de Gautier. En 1831, il publie son premier roman historique, Notre-Dame de Paris’, et en 1838 son chef-d’œuvre romantique Ruy Blas’. En 1841, il est élu à l’Académie française. En 1843, la mort de sa fille Léopoldine le déchire et le pousse à réviser son action. Il entame une carrière politique. Élu à l’assemblée constituante en 1848, il prend position contre la société qui l’entoure la peine de mort, la misère, l’ordre moral et religieux. C’est en 1862 que Victor Hugo termine Les Misérables’, immense succès populaire à l’époque. Fervent opposant au coup d’État du 2 décembre 1851, il doit prendre le chemin de l’exil jusqu’en 1870. Installé à Jersey et Guernesey, il écrit Les Châtiments’, et Les Contemplations’. De retour en France, à plus de 60 ans, il entame la rédaction de La Légende des siècles’. Poète romantique, dramaturge en rupture avec les codes classiques, et auteur de romans mythiques, Victor Hugo a connu la gloire populaire et la reconnaissance de ses pairs. Victor Hugo occupe une place importante dans l’histoire des lettres françaises et celle du dix-neuvième siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété. Il est à la fois poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades » 1826, Les Feuilles d’automne » 1832 ou Les Contemplations » 1856, mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments » 1853 ou encore poète épique avec La Légende des siècles » 1859 et 1877. Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, notamment sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890, et une correspondance abondante. Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre ; il a été admiré par ses contemporains et l’est encore, mais il a été aussi contesté par certains auteurs modernes. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position qui le condamneront à l’exil pendant les vingt ans du Second Empire. Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique que la Troisième République a honoré à sa mort le 22 mai 1885 par des funérailles nationales qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon, le 31 mai 1885. VictorHugo écrit une scène pathétique qu'il dramatise (impression d'une tragédie). Le récit commence en journée, avec la proposition de l'arracheur de dents et le rejet total de Fantine. L'auteur insiste sur la pauvreté, la maladie de Cosette et sur la réflexion de Fantine qui finalement, "le soir", heure tragique par excellence, sort : "on la vit". Le choix du généralisant Kevin SCHWINNINGER 2 [Geben Sie Text ein] Commentaire Composé On vit, on parle... » est un poème extrait du recueil les Contemplations » 1856 , composé par Victor Hugo, auteur du XIXe siècle 1802 – 1885. Ce livre est consacré à Léopoldine, fille de Hugo morte à l’âge de seulement dix-neuf ans. Ce fut dix ans plus tard, au retour du cimetière de Saint- Mandé, où venait d’être inhumée Claire Pradier, la jeune fille de Juliette Drouet, à savoir l’aimée de Victor Hugo, que le poète trouve enfin les mots pour exprimer sa douleur. Cette œuvre qui paraît comme une biographie générale de l’homme, et donc aussi des lecteurs du poème, a comme thème la vie et la mort. Lors de sa lecture on a l’impression que l’auteur tire des conclusions, voire des leçons, de la mort des deux jeunes filles. Par conséquence il va de soi que le poème prend sa place dans un recueil portant le titre les Contemplations ». Se posent dès lors les questions suivantes comment le poète parvient- il à nous donner la vision d’une vie que chacun d’entres -nous connaît si b ien et quelle forme prend ce poème ? Quels aspects de la vie et de la mort nous sont présentés à travers cette œuvre ? Pourquoi le regard critique et rétrospectif sont- ils parmi les facteurs les plus importants orientant l’analyse de ce poème ? Le poème est un monologue intérieur, caractérisé par l’omniprésence de l’auteur, qui se fonde dans un récit d’actions. Le déroulement, voire l’ordre de la vie, tombent à l’oeil de chaque lecteur. Dans cette œuvre le poète reprend toutes les étapes de sa vie. Au ver s 2- 3 il cite la formation en parlant des livres des vieux sages » et de Virgile et Dante 1 ». Plus loin, dans les vers 4 -5 il évoque la vie sociale lorsqu’il parle de voiture publique » et de l’auberge et du gîte ». Par la suite Hugo aborde les amo urs dans les vers 6-8, les caractéristiques d’une vie en famille dans les vers 9 -12 et pour terminer les différentes formes de l’engagement dans une vie sociale. Une remarque intéressante à faire sur cette progression linéaire dans le poème est celle, que les épisodes deviennent de plus en plus longs - la formation  2 vers - la vie sociale  2 vers - les amours  2 vers - la famille  3 vers 1 Virgile et Dante Ont tout les deux écrit sur la descente vers l’enfer.. » Citationsvit tout Découvrez un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase vit tout issus de livres, discours ou entretiens. Une Sélection de 170 citations et proverbes sur le thème vit tout. 170 citations < 1 2 3 5 6
Envoyé par Rouany Wahiba Elaboration d'une fiche pédagogique sur le poème Le Mendiant» de Victor Hugo Le Mendiant Un pauvre homme passait dans le givre et le cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devantMa porte, que j'ouvris d'une façon ânes revenaient du marché de la ville,Portant les paysans accroupis sur leurs le vieux qui vit dans une niche au basDe la montée, et rêve, attendant, solitaire,Un rayon du ciel triste, un liard de la terre,Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour lui criai Venez vous réchauffer un vous nommez-vous ? » Il me dit Je me nommeLe pauvre. » Je lui pris la main Entrez, brave homme.»Et je lui fis donner une jatte de vieillard grelottait de froid ; il me parlait,Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre. Vos habits sont mouillés », dis-je, il faut les étendre,Devant la cheminée. » Il s'approcha du manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu,É talé largement sur la chaude fournaise,Piqué de mille trous par la lueur de braise,Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir pendant qu'il séchait ce haillon désoléD'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières,Je songeais que cet homme était plein de prières,Et je regardais, sourd à ce que nous disions,Sa bure où je voyais des constellations. Victor Hugo,Les Contemplations1856 Module poésie Séquence I; Séance 1 Niveau 2ème année bac Durée 2H Activité Lecture méthodique. Capacité Analyser un poème de manière méthodique. Compétence s'approprier les outils de la lecture et de l'analyse d'un poème. Support Le mendiant» de Victor Hugo Déroulement de la séance Introduction Le mendiant est un court poème de Victor Hugo 1802-1885, tiré des Contemplations 1856; un recueil regroupant 158 poèmes. Hugo est un écrivain, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français du XIXe siècle. Il est considéré comme le plus important des écrivains romantiques de langue française. Identification du texte quel est le genre du texte? Poème Quel en est l'auteur? Victor Hugo Le titre? Celui du recueil? Le mendiant»; Les Contemplations. Hypothèses de lecture D'après le titre du poème, dites sur quoi s'articule le poème? Les élèves émettent des hypothèses de lecture par exemple la description du mendiant, son état d'âme,… Axes de lecture illusion du réel Un tableau de la vie ordinaire Quels sont les personnages de ce poème? Deux personnages le poète le narrateur et un pauvre. Que fait le poète-narrateur vis-à-vis du pauvre? Il reçoit le pauvre, Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Où et quand se passe cette scène? La scène se passe en décembre; le givre et le vent; le vieillard grelotait de froid.Un décor représentant des scènes simples de la réalité quotidienne paysans accroupis sur leurs bâts, âne; marché. Comment le mendiant est représenté par le poète? Hugo emploie un vocabulaire familier pour la description du mendiant C'était le vieux qui vit dans une niche au bas / De la montée, et rêve, attendant, solitaire. Puis la vision devient de plus en plus proche ce qui engendre la modification du tonTendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. Il s'agit mendiant qui rêve et rejet de la fréquentation des hommes solitaire, uniquement contact avec la nature un rayon de ciel triste. Le pauvre est un être plus près de dieu que les autres hommes. Le dépassement du réel Expliquez le vers suivant Semblait un ciel noir étoilé? Hugo compare le manteau du pauvre à un ciel vaste ; bleu initialement mais il devient sombre avec le temps. Relevez à partir du texte, les mots ou les occurrences qui renvoient au mendiant? Un pauvre vers 1 le vieux vers 6 Le pauvre vers 12 brave homme vers 12 Le vieillard vers 14 cet homme était plein de prières vers 24 Qu'est ce qui caractérise ce mendiant? Le mendiant devient un envoyé de Dieu, intermédiaire entre Dieu et le poète pleins de prières. La particularité du poète passer de la réalité à des visions particulières grâce à son regard. L'implication du poète Qu'éprouve le poète envers le mendiant? Le poète éprouve de l'affection sympathie et émotion pour ce mendiant. Quelle était l'attitude du poète face à ce mendiant? La pensée et le songe Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre au vers 15; Je songeais que cet homme était plein de prières au vers 24. Le mendiant est devenu un saint. Relation mystique entre la pauvreté et la dignité. Le regard et la vision Et je regardais, sourd à ce que nous disions au vers 25. Le manteau représente le ciel de la nuit dans lequel la braise, les étoiles, sortent et billent. Le sentiment éveille l'imagination du poète. Sa bure où je voyais des constellations au vers 26la vision envahit tout, le poète poursuit sa vision intérieure. Le poète voit à travers le mendiant, ce dernier prend une autre dimension d'où il lui enrichit l'imagination et le plonge dans un autre monde régi par un halo mystique; en d'autres termes le mendiant symbolise la muse du poète. SynthèseLe poème dresse un tableau d'une scène banale et d'un personnage ordinaire. Il fait l'éloge de la pauvreté en montrant sa valeur spirituelle. Le mendiant consacre sa vie à la prière. Le poète, à travers ce poème dépeint une autre réalité qui repose sur la spiritualité d'un mendiant qui nourrit l'imagination, la vision et les sentiments du poète.

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Les grandsclassiques Poésie Française 1 er site français de poésie Les Grands classiques Tous les auteurs Victor HUGO On vit, on parle... On vit, on parle... On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement En voiture publique à quelque endroit charmant, En riant aux éclats de l'auberge et du gîte ; Le regard d'une femme en passant vous agite ; On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois ! On écoute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on s'éveille, et toute une famille Vous embrasse, une mère, une soeur, une fille ! On déjeune en lisant son journal. Tout le jour On mêle à sa pensée espoir, travail, amour ; La vie arrive avec ses passions troublées ; On jette sa parole aux sombres assemblées ; Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; On est flot dans la foule, âme dans la tempête ; Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fête ; On arrive, on recule, on lutte avec effort... - Puis, le vaste et profond silence de la mort ! Discoursde réception de Victor Hugo àl’Académie françaiseActes et paroles - Avant l’exilAnonymeVictor HugoAcadémie Française 1841-1844DISCOURS DE RÉCEPTION2 JUIN 1841.[Note: M. Victor Hugo fut nommé membre de l’académie française, par 18 voixcontre 16, le 7 janvier 1841. Il prit séance le 2 juin.]Messieurs,Au commencement de ce siècle, la France Ô mon enfant, tu vois, je me soumets. Fais comme moi vis du monde éloignée ; Heureuse ? non ; triomphante ? jamais. — Résignée ! — Sois bonne et douce, et lève un front pieux. Comme le jour dans les cieux met sa flamme, Toi, mon enfant, dans l’azur de tes yeux Mets ton âme ! Nul n’est heureux et nul n’est triomphant. L’heure est pour tous une chose incomplète ; L’heure est une ombre, et notre vie, enfant, En est faite. Oui, de leur sort tous les hommes sont las. Pour être heureux, à tous, — destin morose ! — Tout a manqué. Tout, c’est-à-dire, hélas ! Peu de chose. Ce peu de chose est ce que, pour sa part, Dans l’univers chacun cherche et désire Un mot, un nom, un peu d’or, un regard, Un sourire ! La gaîté manque au grand roi sans amours ; La goutte d’eau manque au désert immense. L’homme est un puits où le vide toujours Recommence. Vois ces penseurs que nous divinisons, Vois ces héros dont les fronts nous dominent, Noms dont toujours nos sombres horizons S’illuminent ! Après avoir, comme fait un flambeau, Ébloui tout de leurs rayons sans nombre, Ils sont allés chercher dans le tombeau Un peu d’ombre. Le ciel, qui sait nos maux et nos douleurs, Prend en pitié nos jours vains et sonores. Chaque matin, il baigne de ses pleurs Nos aurores. Dieu nous éclaire, à chacun de nos pas, Sur ce qu’il est et sur ce que nous sommes ; Une loi sort des choses d’ici-bas, Et des hommes ! Cette loi sainte, il faut s’y conformer, Et la voici, toute âme y peut atteindre Ne rien haïr, mon enfant ; tout aimer, Ou tout plaindre ! Paris, octobre 1842

Onvit, on parle - Victor Hugo - FRANCOISE FOGNINI. On vit, on parle, on a le ciel et les nuages. Sur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement. En voiture publique à quelque endroit charmant, En riant aux éclats de l’auberge et du gîte ; Le regard d’une femme en passant vous agite ;

Victor Hugo, un écrivain romantique et l’un des plus importants poètes de langue française dans l’histoire du dix-neuvième siècle. Son œuvre littéraire multiple et de grande qualité rencontre un grand succès populaire, à titre d'exemple Les Misérables en 1862, Notre-Dame de Paris en 1831, avec d’autres recueils comme Les Feuilles d'automne 1831, Odes et Ballades 1826, et bien aussi Les Contemplations 1856. Parmi ses plus beaux poèmes que j'ai aimés et aime encore et toujours, L'amour secret ! Poème Amour secret Poète Victor Hugo / Recueil Toute la lyre 1888 et 1893 Amour secret Ô toi d'où me vient ma pensée, Sois fière devant le Seigneur ! Relève ta tête abaissée, Ô toi d'où me vient mon bonheur ! 💗 Quand je traverse cette lieue Qui nous sépare, au sein des nuits, Ta patrie étoilée et bleue Rayonne à mes yeux éblouis. 💗 C'est l'heure où cent lampes en flammes Brillent aux célestes plafonds ; L'heure où les astres et les âmes Échangent des regards profonds. 💗 Je sonde alors ta destinée, Je songe à toi, qui viens des cieux, A toi, grande âme emprisonnée, A toi, grand cœur mystérieux ! 💗 Noble femme, reine asservie, Je rêve à ce sort envieux Qui met tant d'ombre dans ta vie, Tant de lumière dans tes yeux 💗 Moi, je te connais tout entière Et je te contemple à genoux ; Mais autour de tant de lumière Pourquoi tant d'ombre, ô sort jaloux ? 💗 Dieu lui donna tout, hors l'aumône Qu'il fait à tous dans sa bonté ; Le ciel qui lui devait un trône Lui refusa la liberté. 💗 Oui, ton aile, que le bocage, Que l'air joyeux réclame en vain, Se brise aux barreaux d'une cage, Pauvre grande âme, oiseau divin ! 💗 Bel ange, un joug te tient captive, Cent préjugés sont ta prison, Et ton attitude pensive, Hélas, attriste ta maison. 💗 Tu te sens prise par le monde Qui t'épie, injuste et mauvais. Dans ton amertume profonde Souvent tu dis si je pouvais ! 💗 Mais l'amour en secret te donne Ce qu'il a de pur et de beau, Et son invisible couronne, Et son invisible flambeau ! 💗 Flambeau qui se cache à l'envie, Qui luit, splendide et clandestin, Et qui n'éclaire de la vie Que l'intérieur du destin. 💗 L'amour te donne, ô douce femme, Ces plaisirs où rien n'est amer, Et ces regards où toute l'âme Apparaît dans un seul éclair, 💗 Et le sourire, et la caresse, L'entretien furtif et charmant, Et la mélancolique ivresse D'un ineffable épanchement, 💗 Et les traits chéris d'un visage, Ombre qu'on aime et qui vous suit, Qu'on voit le jour dans le nuage, Qu'on voit dans le rêve la nuit, 💗 Et les extases solitaires, Quand tous deux nous nous asseyons Sous les rameaux pleins de mystères Au fond des bois pleins de rayons ; 💗 Purs transports que la foule ignore, Et qui font qu'on a d'heureux jours Tant qu'on peut espérer encore Ce dont on se souvient toujours. 💗 Va, sèche ton bel œil qui pleure, Ton sort n'est pas déshérité. Ta part est encore la meilleure, Ne te plains pas, ô ma beauté ! 💗 Ce qui manque est bien peu de chose Quand on est au printemps vermeil, Et quand on vit comme la rose De parfums, d'ombre et de soleil. 💗 Laisse donc, ô ma douce muse, Sans le regretter un seul jour, Ce que le destin te refuse Pour ce que te donne l'amour ! 💑

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